Vote électronique : la preuve par le bug !

La CGT a toujours dénoncé la tenue du vote aux élections professionnelles par voie électronique. Sous couvert de modernité, le passage au vote électronique a eu pour principal effet de faire chuter la participation ! Pour rappel dans l’Éducation nationale, la participation était toujours supérieur à 60%. En 2011, année où le vote électronique a été instauré, la participation était tombée à 38,54%. En 2014, elle n’est que de 41,73%…

Les élections professionnelles 2018 ont démarré ce jeudi 29 novembre dans des conditions inacceptables. Comme l’a reconnu le ministère par communiqué, les serveurs n’ont pas supporté les connexions et les opérations de vote ont dû être suspendues dans l’après-midi. Au final, les électeurs ont donc perdu un jour de vote…

S’il en était besoin, cela prouve plusieurs choses :

  • Le vote électronique est techniquement extrêmement lourd et sources de dysfonctionnement, de complications et non pas de simplifications pour les électeurs ! En l’état, non seulement les électeurs et leurs représentants perdent le contrôle des opérations de vote mais ils se font carrément voler leur scrutin !
  • L’externalisation n’est jamais une bonne solution : le prestataire en charge des élections n’est pas à la hauteur techniquement…

Les dysfonctionnements ne sont pas neutres d’un point syndical : vote_CTAC pb logo 2018dans la journée, les logos des organisations ne se chargeaient pas sur le site internet… sauf celui du SGEN-CFDT.

Il semble que les scellées du bureau de vote électronique aient été levées, cela pose de vrais problèmes de légalité du vote !

 

 

La CGT Educ’action administration centrale demande :

  • Le rallongement des opérations de vote de la même durée que les dysfonctionnements ont été constatés
  • L’information immédiate des agents sur les dysfonctionnements et les mesures correctives en cours

A terme, la CGT Educ’action administration centrale demande :

  • Le retour au vote à l’urne papier, seule procédure réellement contrôlable par les agents et démocratiques
  • L’arrêt des externalisations, notamment dans le cadre des opérations électorales