Pour le statut et le service public : tous mobilisés le 22 mars !

Le 10 octobre 2017, à l’appel de toutes les organisations syndicales, des centaines de milliers d’agents de la Fonction publique faisaient grève et manifestaient pour des augmentations salariales et le dégel du point d’indice, des créations d’emplois dans les nombreux services frappés par le sous-effectif et le non-rétablissement du jour de carence. Dans les jours et les semaines qui ont suivi, les seules réponses du président de la République, du Premier ministre et du ministre en charge de la Fonction publique ont été le maintien de toutes leurs décisions porteuses de lourdes régressions et la poursuite, à la hussarde, de « CAP 2022 », entreprise de démantèlement des services publics…

LES ANNONCES DU 1er FÉVRIER :UNE PROFONDE ET DANGEREUSE AGGRAVATION
Sourd aux justes revendications portées unitairement le plus souvent, le gouvernement choisit de franchir un nouveau cap le 1er février dernier. En préconisant un plan de départ volontaire pour accompagner les abandons de missions et les nouvelles suppressions d’emplois envisagées, le recours accru au non-titulariat et à la précarité, l’extension du salaire au mérite
et donc de la rémunération accessoire et discriminante, la diminution des instances de représentation du personnel, c’est à une
nouvelle attaque d’une très grande violence à laquelle se livrent Edouard Philippe et GéraldDarmanin.
Si le fond, d’une extrême gravité, ne saurait être occulté par la forme, cette dernière est quand même révélatrice des méthodes gouvernementales. En effet, sur des sujets aussi importants, les organisations syndicales n’avaient même pas eu en amont le début du commencement d’une information !
Parler ensuite d’une concertation qui va s’ouvrir et prendre le temps des échanges semble au minimum un peu surréaliste… D’autant que, lors de la rencontre bilatérale du 12 février entre la CGT et Olivier Dussopt, ce dernier a confirmé la volonté du gouvernement d’engager de profonds reculs dès 2019 :
• Suppression des CHSCT (par fusion avec les CT) ;
• Remise en cause du caractère national des CAP dans la Fonction publique de l’État et restriction de leurs prorogatives dans les trois versants ;
• Identification de métiers pour lesquels le recrutement de titulaires ne serait plus la règle ;
• Développement de la part individuelle de la rémunération.

Lire la suite dans le tract de la CGT Fonction publique au format 

Lire l’appel intersyndical « POUR LES MISSIONS PUBLIQUES, L’EMPLOI, LE POUVOIR D’ACHAT TOUTES ET TOUS MOBILISE-E-S LE 22 MARS »

Signez et faites signer la pétition intersyndicale « Pour la fonction publique et les services publics »

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